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Couples Mixtes avec une Femme de l’Europe de l’Est… le vrai défi commence !
A travers l’expérience d’Antoine Monnier directeur de l’Agence CQMI, marié avec une Ukrainienne, et celle d’Hervé Jouhet marié quant à lui à une Russe, nous allons tenter au moyen d’une chronique particulière sous la plume du second de vous présenter quelques standards et quelques conseils à l’usage d’hommes francophones qui rêveraient, espéreraient et décideraient de créer une relation maritale avec une femme russe ou ukrainienne. L’un comme l’autre ont écumé le monde slave, tant l’Ukraine, que la Russie, mais aussi d’autres pays périphériques. L’un comme l’autre sont passés par une étape de recherche amoureuse similaire, faite de rêves qui se sont réalisés… mais pas tout seuls ! L’un et l’autre sont parfaitement russophones, ont étudié en Russie la langue de Pouchkine, le premier a longuement résidé dans le pays et dans la ville mythique de Saint-Pétersbourg, en passant par la Sibérie, le second est moscovite, cœur palpitant de la Russie, après avoir connu l’Oural et le Sud du pays.
Souvent le moment de l’inscription à l’Agence CQMI, les démarches, les correspondances, suivies ensuite de la préparation du voyage, puis des rencontres, jusqu’à que la magie opère entre vous et une femme ukrainienne ou russe, sera et restera un moment inoubliable de votre vie, quelque chose que vous n’oublierez jamais, qui vous rendra unique. Car vous n’aurez nullement rencontré votre épouse de la manière académique, sur un banc de l’université, dans l’entourage de vos amis, en vacances ou au détour d’une association ou d’une activité. Les efforts que vous aurez dû déployer auront déjà été énormes, en mobilisation, en énergies positives, en émotions, en nouveautés ! Vous aurez vécu intensément ces moments passionnés, vous aurez marché sur des chemins peu parcourus, par peu de vos compatriotes, et peut-être comme moi-même vous sentirez-vous le plus heureux des hommes, un privilégié, l’enrichissement de votre vie affective se complétera de celui de vos propres ressources et forces, ce sera véritablement quelque chose de particulier et de grand. Mais une fois arrivé à cet objectif d’avoir découvert enfin cette femme qui sera la vôtre… ce ne sera que le début !
La magie des débuts d’une idylle et d’un amour profond avec une femme russe ou ukrainienne.
Après que vous aurez tous les deux confirmés vos sentiments et que vous ouvrirez forcément un nouveau chapitre de cette histoire, la principale erreur des hommes francophones sera sans doute de s’endormir sur leurs lauriers ou de sous-estimer gravement la suite des événements. Le nouveau couple formé devra en effet affronter une série d’épreuves qui seront, au départ, tempérées par des successions de moments également très forts, mais penchons-nous avec le témoignage d’Hervé sur ce moment particulier de la réussite de la rencontre et de ce qui se passera après :
« Je ne vous apprendrais rien que dans le cas de tous les hommes ou femmes dans le commencement d’une histoire d’amour, tout ce qui se trouve en périphérie paraît éteint ou en suspens. C’est un exceptionnel moment de grâce que vivra le couple. Après les jeux de la séduction, viendront ceux de l’amour et des jeux intimes qui embraseront encore un terrain passionnel. Le reste de cette période se déroulera comme dans un rêve, du premier voyage de votre future dans votre pays, aux rencontres de la famille, des amis, les présentations et puis la préparation ferme du projet d’expatriation. Dans mon cas, c’était moi qui devait partir, je pourrais donc témoigner par bien des côtés de ce que vivra la femme slave dans son expatriation future. Entre le moment où nous nous sommes rencontrés et que l’histoire entre nous deux a démarré, il s’est passé seulement une année ferme. Pendant cette année je suis allé cinq fois en Russie, ma compagne étant venue deux fois en France. Ce fut une année très dense, car celui qui doit partir a la plus lourde tâche à accomplir… Imaginez qu’il m’aura fallu pour ma part, vendre une maison, fermer des comptes bancaires, des contrats d’assurances, des abonnements internet, téléphone, me procurer un permis de conduire international, vendre tous mes biens, des meubles en passant par ma bibliothèque, de ma cave à vins aux petites choses ! J’ai donné beaucoup autour de moi, j’ai stocké chez mes parents quelques affaires, j’ai passé mon temps sur Ebay et d’autres sites d’enchères ou de vente et j’ai dû régler une multitude de démarches administratives parfois compliquées et pénibles. Dans le même temps j’entamais les démarches pour un visa, me trouver une école de la langue russe et il m’aura fallu aussi prévenir tout le monde, passer des moments avec tous les meilleurs amis, expliquer, argumenter, des gens m’ont durement jugé à cet instant. M’éloigner de mes enfants fut la chose la plus terrible et jusqu’à ce jour, mais ils m’ont toujours soutenu à fond. Des gens me regardaient sans comprendre, d’autre haussaient au fond les épaules, les femmes étaient les plus sceptiques, difficiles pour beaucoup d’accepter la concurrence déloyale des femmes slaves ! Et puis un jour ce fut le « dernier avion », vous ne pouvez pas imaginer l’émotion de partir après avoir embrassé votre mère à l’aéroport, et plus fort encore d’arriver avec deux valises et un sac, vos seuls biens pour aller vivre avec la femme de votre vie… toute mon existence je me souviendrai de ce jour et du moment où j’ai posé les valises dans notre appartement, mais il y a quand même au fond un serrement de cœur, car vous avez quitté le monde de votre enfance, vos amis chers, votre famille, dans mon cas aussi mes enfants, bien sûr pas pour toujours, mais quand même. Je regardai l’immeuble « soviétique » où nous allions habiter et j’étais partagé entre la joie la plus immense de ma vie et des appréhensions, de quoi serait fait l’avenir pour moi ? Arriverais-je à m’acclimater en Russie ? ».
Un monde nouveau et une renaissance, la femme slave face à l’homme « masque ».
C’est alors que votre épouse vivra exactement à l’inverse, le parachutage à la fois violent et magique dans le monde francophone. Violent parce que votre femme aura pris un risque absolument incroyable en vous rejoignant. Elle aura abandonné sa situation professionnelle, parfois un commerce, se sera livrée pieds et poings liées à vous par amour. C’est un voyage psychologiquement très particulier que personne sauf ceux qui l’ont vécu peuvent décrire. En cas d’échec en effet ; surtout si votre femme slave était dans le cas de liquider des biens, d’abandonner des acquis, une carrière ; sa réimplantation dans son monde natal se trouverait être un retour en arrière terrifiant, déprimant, un échec retentissant. Elle se retrouverait face à tous ses contradicteurs de l’avant départ, affaiblie sans doute financièrement, moralement entamée et fragilisée aussi socialement. L’écroulement d’un tel rêve est d’une violence beaucoup plus intense que la simple séparation d’un couple francophone vivant en France, en Belgique ou au Québec. Écoutons Hervé :
« Les hommes francophones ne se rendront peut-être pas compte de l’effort consenti par leur compagne russe ou ukrainienne. Pour elle, l’échec sera synonyme de difficultés graves, voire même d’une certaine catastrophe. Pour l’homme francophone, il aura certainement aussi été blessé, aura perdu un peu d’argent, mais il sera dans son monde natal, il sera resté dans sa zone de confort maximal, là où ses amis pourront le réconforter, sa famille, son entourage. Un tel échec sera moins traumatisant et les conséquences moins perturbantes. J’ai croisé parfois des hommes qui avaient été mariés à des slaves en France, et qui cherchaient de nouveau à l’Est, ou d’autres qui avaient fait venir déjà une ou même deux ou trois femmes différentes. Il existe des dangers pour ces femmes slaves, celui de tomber sur un homme que j’appellerais « masque ». C’est un candidat qui leur aura paru être idéal, tant dans l’approche, le déroulement, les désirs communs. L’homme aura été gentil, attentionné, généreux, présentera bien, sera financièrement très à l’aise. Je peux citer un cas au moins d’une histoire désespérante de ce genre. C’était une jeune femme de Saint-Pétersbourg, mariée à un Français, cadre supérieur. Cette Russe s’est retrouvée dans un village provincial, alors qu’elle avait toujours été citadine. Elle s’est retrouvée coincé dans une relation caustique, l’homme ayant vite tombé le masque, un pitoyable goujat et le mot est encore faible. Comme son mari était chasseur, la société de chasse se retrouvait chez elle à l’automne et l’hiver et les relations s’étant dégradées, son époux la jetait dehors en pleine nuit, sous les sobriquets et noms d’oiseaux, attendant parfois plusieurs heures avant qu’il ne la fasse rentrer dans le logis, l’histoire est véridique et n’est pas sortie d’un mauvais sketch. Comme un enfant était né de cette union, le père avait refusé qu’elle l’enregistre en Russie de peur qu’elle s’enfuit avec lui. Je n’ai pas eu de nouvelles ensuite, mais elle était décidée à rester à son « poste » héroïquement pour son enfant… absolument terrifiant. En Russie et en Ukraine des rumeurs sur des histoires de ce genre traînent dans les coulisses et elles ont une réalité partielle, la seule façon de vous prémunir l’un et l’autre d’un assemblage non heureux de votre couple c’est votre démarche en amont et votre préparation, je vous conseille la vidéo de Stéphane du voyage de groupe de juin 2018 et son témoignage sur son projet et sa préparation minutieuse de la recherche et rencontre de sa future épouse slave . Cela sera déjà beaucoup d’avoir fait les efforts de Stéphane, mais les plus grands à venir seront après, lors de l’arrivée de votre compagne à la maison ».
Faire son nid en tourtereaux, et mouiller la chemise.
Durant une période très longue, votre épouse ne pourra rien faire ou presque sans vous, dépendante pour toutes les démarches administratives, pour découvrir son quartier, sa ville, son village, se déplacer, accomplir des choses qui deviennent très compliquées. Imaginez par exemple que comme toutes les femmes, la vôtre qui ne parlerait pas le français doive se rendre chez le coiffeur… Comment fera-t-elle pour expliquer ce qu’elle souhaite ? Et dans d’autres situations, pour déchiffrer des choses essentielles, les panneaux de signalisation, découvrir le fonctionnement par exemple d’une poste, les usages par rapport à l’école de son enfant, communiquer avec les vendeurs, demander un renseignement. C’est un marathon quotidien qui souvent est aussi un contre la montre. Votre épouse sera sans doute dans le désir de travailler, de s’accomplir dans sa nouvelle société. Pour cela bien sûr des cours de français seront nécessaires et obligatoires. Certaines femmes seront plus lentes que d’autres à l’apprentissage d’une nouvelle langue, en fonction de leur âge, de leurs qualités d’adaptations, mais aussi des motivations et des encouragements de leur mari. Seront-ils présents ? Seront-ils patients, attentionnés, montreront-ils de l’impatience ? Vous saurez également que dans le cas de la France les diplômes russes ne sont pas reconnus, plongeant votre épouse dans le fond des listes de personnels… non qualifiés, également que les permis de conduire sont à repasser, ou à passer pour beaucoup des femmes que vous accueillerez… or ceci ne sera possible qu’une fois la maîtrise de la langue française. Laissons Hervé nous éclairer un peu plus :
« J’ai eu la chance dans mon cas, malgré mon âge, de sortir d’un parcours universitaire très long, alors que je travaillais aussi, et donc d’avoir un goût de l’étude, de l’effort « scolaire », avantage énorme, j’ai pu enchaîner dans la foulée la langue russe, à 18 heures par semaine de cours pendant un an et demi. Mais je vous assure que pour une femme disons de 35, 40, 45 ans ou plus, l’affaire sera rude, c’est quelque chose de difficile, mais aussi, c’est vrai, de valorisant d’apprendre une langue. On peut se trouver aussi dans l’impatience. Dans mon cas, j’ai mis un temps qui m’a paru super long à baragouiner russe, presque cinq mois, j’avais peur de faire des erreurs, ça sortait mal, et puis un jour c’est sorti, mais ensuite il y a des paliers, surtout lorsque l’on est vers B1 et B2 dans les standards internationaux des langues, ou vers B2 et en approche du fluent total. Cependant dans le cas d’une langue comme le français et à fortiori du russe, c’est l’histoire d’une vie, souvenez-vous vous-mêmes, quel était votre niveau de français à 14 ou 15 ans ? Et cela après 8 ou 9 ans d’école et de collège ? Alors sans ma femme, je n’aurais pas réussi. Il faudra être derrière votre compagne, à tout instant, pour l’encourager, faire les devoirs, la corriger. Ici cela peut paraître énervant, mais ma femme me demandait souvent si cela me dérangeait. Jusqu’à ce jour je l’ai toujours encouragé à me corriger en russe, pour que je puisse m’améliorer, elle a été fantastique. Je sais pour l’avoir aussi remarqué en France que ce ne sont pas tous les hommes francophones qui sont ainsi et de loin. Une fois dans le bonheur intégral, beaucoup, par ailleurs ceux qui sont plus âgés, et plus fortunés, se laissent vivre ! De mon expérience propre, je dois dire qu’heureusement j’ai vite fui les milieux français à Moscou, cela m’a forcé à me russifier, je conseillerais, surtout en cas de grosse diaspora de ne pas trop voir de compatriotes, de russophones plus que de raison, cela pénalisera votre épouse au final durement, et le temps passe vite. Si au bout de deux ans, maximum trois ans, votre épouse ne s’exprime pas normalement en français alors des problèmes graves vous attendront certainement dans votre couple. L’adaptation partielle de votre compagne dans votre monde, c’est une source majeure d’échec, également parce que des conflits culturels perdureront dans le temps, parfois très pernicieux. Mais il est vrai qu’il y a des cas particuliers, après tout, il y a des femmes d’intérieur qui aimeront vivre dans leur maison avec un entourage très réduit et seront heureuses avec leur mari. Mais c’est tout de même en général un très mauvais signe pour l’avenir ».
L’ennemi pernicieux, les différences culturelles et de mentalités.
Au fil du temps, votre compagne s’acclimatera au monde francophone auquel elle sera confrontée. Cependant, vous serez ici en infériorité très grave par rapport à votre compagne… Cette dernière connaîtra donc de mieux en mieux votre monde, et vous peu ou rien du sien. Les dangers qui se cacheront seront les comparaisons sempiternelles des deux sociétés, francophones versus ukrainienne, russe ou slave. Il y aura toujours ; et vous devez le savoir ; des différences et pire encore pour vous… beaucoup de choses qu’elles auront connues dans leur pays seront mieux que dans le vôtre… Hervé témoigne :
« Dans la position de force culturelle où je me trouvais de connaître les deux mondes de mieux en mieux, on passe par une phase de combat… contre son pays d’accueil. Surtout avec la mentalité française de râleur, le danger est bien sûr de ruminer en permanence ce que vous voyez de moins bien. Si vous ne réussissez pas à voir dans votre nouveau pays ce qui est mieux que chez vous en France, en Belgique ou au Canada, si votre femme slave n’y arrive pas non plus, alors son acclimatation sera gravement compromise. Lutter contre son pays d’accueil c’est déjà mettre des bémols, produire des énergies négatives, ne plus être en ligne avec vous-mêmes. Quand j’ai compris cela, assez vite par ailleurs, et grâce à la présence bienveillante et amoureuse de ma compagne, j’ai embrassé la Russie comme mon propre pays et tout a changé ! J’ai compris ensuite qu’il y a tellement de choses meilleures en France qu’en Russie, mais tellement, à l’inverse, de choses mieux en Russie que chez moi ! Je sais que des femmes slaves n’arrivent jamais à passer cette étape, elles entrent en phase de résistance puis de rejet complet ou partiel du monde francophone, jusque parfois vers un dégoût profond, ou un mépris lapidaire. Dans mon cas je me suis trouvé face à certains dilemmes. Mais je me suis russifié, j’ai cessé d’embrasser n’importe qui pour lui dire bonjour, j’ai appris la méfiance des gens tactiles et volubiles, j’ai appris la patience, l’humilité, j’ai cessé de ramasser des pièces de monnaies au sol dans la rue, de siffler dans un appartement, de serrer des mains sur un perron, mais j’ai gardé quand même des défauts ! Je souris parfois toujours à n’importe qui, je dis au revoir aux vendeurs… je m’amuse toujours comme un enfant de certains trucs exotiques… comme en hiver l’incroyable diversité de chapeaux sur les têtes… des femmes mais aussi des hommes, ou l’improbable mode vestimentaire. Votre femme devra avoir de l’humour ! Et vous avec elle, et vous devrez l’aider à avancer dans votre monde, en acceptant aussi le sien. Si vous n’êtes par ailleurs pas capable d’autodérision de votre propre monde, alors les conflits culturels se multiplieront à l’infini et vous dévoreront vous et votre amour, il ne restera que des cendres. La plus importante raison de séparation dans un couple mixte c’est la différence de mentalité. Si vous partez en ayant juste appréhendé le minimum syndical, vous pourriez bien devoir traverser un véritable champ de mines. Il y a des choses qui par exemple seront culte pour vous, dans ma génération par exemple des films comme le Père Noël est une Ordure. Ce film-là est resté en travers de la gorge de mon épouse jusqu’à ce jour, et je ne donne que cet exemple, notamment avec Monsieur Prescovic , il vous aura peut-être fait rire, mais aucunement mon épouse n’ayant pas assimilé cet humour par trop délirant… et tournant en dérision les Slaves. Si vous lisiez le russe, vous pourriez découvrir sur Internet que des femmes communiquent sur ce qu’elles vivent dans le monde francophone. Les critiques sont parfois très virulentes, notamment par exemple sur notre nature profonde, notre mentalité, nos défauts, c’est parfois d’une grande violence car vécu comme tel dans le moment. Je me souviens d’une femme qui expliquait que le rituel du repas français était insupportable, elle expliquait que les codes étaient ceux d’une école maternelle et d’une stupidité navrante. Clairement cette femme mariée avec un Français ne comprenait pas l’importance du repas, les horaires fixes, les codes simples, comme les coudes sur la table, la façon d’être assis, la succession des plats, comment mettre et tenir les couverts, attendre la maîtresse de maison, enfin le minimum syndical, que s’est-il ensuite passé dans un tel couple je pense ne pas beaucoup me tromper en pronostiquant une explosion atomique, car faire de l’urticaire sur une chose aussi simple dans l’univers français je n’ose penser aux conséquences générales dans la vie du couple ».
En conclusion, les deux ou trois premières années seront capitales et en comparaison des quelques mois où vous voyagerez en permanence sur un petit nuage avec votre compagne slave, des premiers moments d’émois, de son arrivée et de votre installation en couple sous le même toit, ce qui viendra ensuite comptera énormément dans votre réussite sur le long terme. La tolérance, la flexibilité d’esprit, les petites attentions du quotidien entretenues et motivées, l’accompagnement de votre épouse dans toutes les étapes dont la plus essentielle de l’apprentissage de la langue française, votre tact, mais aussi votre capacité à désamorcer des situations pouvant se transformer en peaux de bananes, il vous faudra à vous et à votre compagne une énergie démultipliée supérieure à celle des couples non mixtes. Si la richesse des couples mixtes avec des femmes slaves de Russie ou d’Ukraine est certaine, si beaucoup de ces couples seront plus solides que leurs équivalents franco-francophones, l’après Agence CQMI sera un long chemin semé d’embûches, et ceux qui auront cru être arrivé au port, auront en fait à peine quitté la rade.
Hervé et l’Agence CQMI
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL
Dernièrement par Antoine Monnier
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