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Témoignage de Vincent de France - voyage à Poltava en Ukraine en août 2017
Dans la série des témoignages de nos clients français ayant des talents littéraires, après Nicolas et Julien, voici le témoignage très intéressant de Vincent qui habite dans la région parisienne et qui a voyagé cet été à Poltava pour faire une seule rencontre avec une adhérente de notre partenaire de Poltava. Vincent a été particulièrement impressionné par le professionalisme de son assistante, à tel point qu'il a souhaité lui faire un vibrant hommage au travers de cet article, fort bien écrit. Même si le résultat de son voyage n'a pas été courronné de succès, il a tiré de belles leçons de ce voyage. Il partage son expérience :
( PARTIE I : Hommage à mon assistante Svitlana )
J’ai passé un peu plus d’une semaine en Ukraine au mois d’août dans le cadre du forfait Explorateur proposé par le CQMI, conçu pour ceux de ses clients qui ont fait le choix de ne faire que très peu de rencontres. En ce qui me concerne je n’avais qu’une femme à rencontrer, car quand j’ai quelqu’un en tête les autres femmes sont comme sous l’éteignoir, quelle que soient leurs qualités objectives. Je fonctionne comme ça. J’avais demandé au CQMI l’adresse de l’hôtel où l’agence a ses habitudes, et c’était la bonne chose à faire en termes de prix et de commodité. Je suis venu à Kiev trois jours en avance pour prendre mes marques avec les lieux, me reposer, bien préparer la rencontre avec l’assistante et être dans les meilleures conditions le Jour J.
Concernant l’adhérente que j’avais sélectionnée, Olga*, je préfère garder pour moi les détails de notre rencontre (nos rencontres plus exactement, puisque nous nous sommes vus deux fois). Je me contenterai de dire que cela n’a pas été un succès, et que le travail de l’agence n’est pas en cause là-dedans. Je crois que ni moi ni Olga n’étions totalement prêts, soit psychologiquement, soit matériellement (je prépare une expatriation en Russie), pour que la rencontre ne prenne véritablement. Je pense qu’une rencontre c’est aussi un moment, et je crois que ce moment n’est pas encore tout à fait venu pour moi. Il va me falloir encore quelques mois.
Mon témoignage va porter sur le travail de l’assistante.
J’avais beaucoup aimé les vidéos avec Natalia, Nadia, Svitlana, Vera et les autres. Ce sont en bonne partie ces vidéos qui m’ont décidé à recourir aux services du CQMI. En les voyant j’ai senti que ces femmes sélectionnées par l’agence étaient des personnes pleines de discernement, de finesse et de gentillesse, et cela m’a mis en confiance. Mais je ne peux véritablement parler que de l’assistante qui m’a accompagné, Svitlana.
Svitlana est une femme sympathique, réfléchie, discrète, diplomate et très intelligente. Ce que j’avais vu d’elle dans les vidéos s’est confirmé. Et puis elle a de l’humour, ce que vous ne voyez pas forcément dans les vidéos, qui sont nécessairement sérieuses. Nous avons notamment beaucoup ri dans le train qui nous a emmené à Poltava, où nous étions allés voir Olga quelques jours après la première rencontre qui s’était déroulée à Kiev.
Un lien de profonde confiance entre le client et l’assistante.
Ma rencontre avec Svitlana s’est faite au restaurant de l’hôtel, qui est un peu devenu notre QG au cours de mon séjour. Nous y avons passé beaucoup de temps pour préparer la rencontre avec l’adhérente, et d’abord pour faire connaissance. Je me suis senti vite à l’aise avec Svitlana, j’ai rapidement compris que je pouvais lui confier tout ce que j’avais besoin de lui dire.
Je voulais prendre beaucoup de temps pour que mon assistante sache qui je suis, comment je fonctionne, et comment j’en suis arrivé là où je suis aujourd’hui dans ma recherche amoureuse. Je voulais qu’elle ait toutes les cartes en main pour que ma rencontre avec Olga se passe au mieux, et puis je ressentais le besoin de nouer une vraie complicité avec mon assistante pour pouvoir me sentir vraiment en confiance au moment de la rencontre.
Et c’est ce qui s’est passé, on a formé un bon tandem. Cette énergie et cette confiance n’ont pas suffi pour que ça fonctionne avec Olga, mais j’ai eu les atouts qu’il fallait dans mon jeu.
Globalement, à part une erreur à la toute fin de la première rencontre, j’ai pu me montrer à mon avantage. L’assistance de Svitlana m’a donné la sérénité suffisante pour ne pas me laisser trop perturber par les surprises et les accrocs des deux rencontres que j’ai eues avec Olga. Par exemple je n’ai pas été déstabilisé par la très grande beauté de mon élue quand elle s’est trouvée face à moi.
J’ai constaté aussi que le fait d’être à trois dans ces rencontres laisse comme des « respirations » à chacun des deux protagonistes, des moyens de dégonfler, de dériver la pression du tête-à-tête.
Je pense que la présence de l’assistante rassure aussi bien l'adhérente que le client. (ce que confirme Svitlana dans sa dernière vidéo)
Une présence rassurante pour l’adhérente
J’ai observé que Svitlana a eu l’intelligence de jouer sur la complicité féminine et linguistique pour apparaître comme un soutien pour Olga aussi.
Un papotage complice s’est installé entre les deux compatriotes qui a contribué je pense à détendre tout le début de la première rencontre. Je crois que ces bouts de discussion entre elles, qui survenaient ponctuellement et que Svitlana ne traduisait pas, ce blabla sans enjeux a rendu la rencontre plus légère et plus rassurante pour Olga. J’ai noté aussi que Svitlana en était arrivée à appeler parfois Olga avec le diminutif affectueux Oletchka quand elle lui parlait au téléphone lors de notre passage à Poltava.
Je crois que la barrière de la langue peut paradoxalement avoir quelques avantages, dans le sens où l’adhérente peut se sentir plus libre dans son expression. J’ai su après chacune des deux rencontres que Olga avait confié des petites choses au cours de ces bulles de dialogues « privés » au cœur de la rencontre - et j’ai été informé bien sûr par Svitlana de ce qu’il y avait d’utile à retenir de leurs échanges.
Donc des indices à prendre en compte sur l'état d'esprit de l'adhérente, une perche à saisir, ou un discret avertissement à entendre, peuvent émerger des petits moments où la cliente papote avec l’assistante.
Le recours à l'assistante c’est donc beaucoup plus que l'indispensable traduction.
Il y a un véritable lien de confiance qui se noue entre le client et elle. Il y a aussi une complicité bienvenue qui peut se créer entre l'assistante et l'adhérente. Et puis l’assistante c'est aussi l'apport d'un regard et d'un avis de femme slave sur nos faits et gestes.
Un regard et des conseils de femme sur nos faits et gestes
Un regard toujours bienveillant évidemment mais vigilant aussi, qui permet de corriger et améliorer ce que vous ne remarquez pas dans votre apparence ou votre attitude mais qu'une femme slave voit, elle.
Par exemple si vous êtes habillé trop relax ou au contraire trop formel, votre assistante le verra et pourra vous aider à corriger le tir. Dans mon cas, pour la deuxième rencontre avec Olga j'ai légèrement complété mon vestiaire avec Svitlana qui me trouvait habillé trop strict. (voir les conseils en séduction du CQMI)
Avant, pendant, après la rencontre, si vous avez un doute, si vous vous demandez si vous avez fait une erreur, si vous avez bien analysé ou mal interprété une situation, une phrase etc, vous ne vous retrouverez pas à cogiter ou ruminer complètement seul face à vous-même.
Vous aurez un avis, un autre regard sur ce qui s'est passé et donc des réponses qui vous aideront à relativiser vos inquiétudes, à digérer plus vite un échec, à vous ramener gentiment sur terre si vos émotions vous enivrent un peu trop, ou à corriger vos erreurs si vous en avez commises.
Conclusion
L’assistante, si vous lui laissez faire son travail, sera la présence rassurante, le regard féminin, l’informatrice et la précieuse alliée qui vous guideront tout au long de vos rencontres amoureuses. Elle sera aussi une confidente bienveillante quand vous en ressentirez le besoin.
Nous savons qu’un homme détendu et en confiance est beaucoup plus séduisant qu’un homme qui doute ou qui cogite. L’assistance de Svitlana m’a apporté une sérénité précieuse qui m’a permis de me montrer à mon avantage en Ukraine.
* Le nom de l’adhérente et du client ont été changés
( PARTIE II - Au sujet de la galanterie)
S’entraîner à intégrer les réflexes de la galanterie
Votre assistante est là, vigilante, observant tout, sentant les situations, se tenant toujours prête à vous informer et vous aider à corriger le tir. Mais elle ne peut pas tout bien évidemment, et je voudrais parler maintenant d’une erreur que j’ai commise, l’oubli d’un geste galant, qu’avec un peu d’entraînement j’aurais eu le réflexe d’avoir.
Comme vous le savez les femmes slaves ne sont pas tactiles avec les inconnus : à priori pas de bises, pas de main serrées. Physiquement elles gardent leurs distances. À cela s'ajoute autre chose : vous êtes dans un pays dont vous ne comprenez pas la langue ce qui vous place en permanence dans une légère attente. Votre rencontre se déroulera dans un café ou un restaurant. À table vous aurez toujours un petit temps de retard car on doit vous traduire le menu, ce que dit la serveuse, ce que dit l'adhérente etc. Le léger décalage de la traduction et le fait de devoir un peu brider ma spontanéité corporelle avec une femme slave ont accentué dans mon comportement une attitude un peu attentiste et passive avec Olga.
Or j'ai compris après la première rencontre que j'avais été trop passif.
La femme ukrainienne ou russe avec laquelle vous avez rendez-vous sera beaucoup plus distante physiquement qu'une Française ou une Québécoise, mais en fait, je m’en suis rendu compte à Kiev avec Olga, dans le même temps elle attend de se sentir entourée par votre présence.
Et d'une manière que nous ignorons totalement ici en France ou au Québec, qui ne nous est absolument plus naturelle : les femmes slaves attendent de nous que nous soyons des chevaliers servants pour elles, que nous soyons, avec naturel, constamment aux petits soins avec elles.
Si vous ne vous y entraînez pas avant, je pense que vous oublierez de faire ces gestes de galanterie pendant la rencontre, parce que votre naturel, vos habitudes occidentales prendront le dessus.
Les gestes de la galanterie doivent d’autant plus devenir automatiques, naturels, qu’ils semblent contradictoires avec le fait que l’homme, dans le même temps, ne doit pas être dans une proximité tactile avec la femme.
La galanterie ça s'apprend, ça s’apprend en la pratiquant, et je l’ai fait après ma première rencontre avec Olga.
Je me suis entraîné avec Svitlana, et à la deuxième rencontre j’ai été correct de ce côté-là. En pratique ça donne ça : avoir le réflexe d’ouvrir la porte à votre élue, avoir le réflexe de l’aider à enlever puis à remettre son manteau, de tirer la chaise pour l’aider à s’asseoir, ensuite veiller constamment à ce que son verre ou sa tasse soit plein, etc…
Autre exemple : si l’assistante a appelé un taxi pour l’adhérente, vous devrez rester présent à ses côtés en attendant le véhicule, puis vous lui ouvrirez la porte du véhicule, et bien sûr vous la remercierez pour cette rencontre.
Je parlais d’une erreur que j’ai commise à la toute fin de ma première rencontre avec Olga. Ne pas avoir ouvert la porte du taxi fut l’erreur, et Olga, je l’ai appris après, en a été très irritée !
Même si le taxi en question, que nous cherchions tous les trois du regard était en fait déjà là, garé très serré entre deux voitures, et que c’est plutôt lui qui avait été désinvolte en ne se signalant pas à nous, puis en ne s’avançant pas, Olga s’est sentie complètement négligée, oubliée par moi parce que j’étais à trois mètres d’elle à chercher le taxi au lieu d’être à ses côtés. C’est impressionnant la différence de perception entre l’Est et l’Ouest sur des choses comme celles-ci.
Autres exemples : si vous avez pris le taxi ensemble, en sortant le premier, vous tendez la main pour l'aider à sortir du véhicule (une exception naturelle à la règle du non tactile). Si elle a un sac ou un objet lourd à porter, vous proposez - ou faites le geste de proposer - de la soulager, etc etc…
Quelques observations sur l’hygiène pour finir.
Les Russes et les Ukrainiens ont la réputation de se laver fréquemment les mains et d’être très propres. D’ailleurs on ne dit pas « Où sont les toilettes ?», c’est considéré comme franchement grossier d’évoquer l’endroit où faire ses besoins naturels. On dit « Où puis-je me laver les mains ? ». De même on ne se mouche pas en public.
Alors si l’adhérente vous tend une lingette alcoolisée pour les mains, ne dites pas « Non, merci », remerciez là et nettoyez-vous les mains devant elle, même si elles sont impeccables. Nous ne sommes pas préparés à nous comporter comme des chevaliers servants. Comme ce comportement est antinaturel pour l’homme occidental actuel, je pense que l’agence devrait peut-être prévoir un petit entraînement en exerçant pendant deux heures tous les clients sur place, avec leur assistante comme sparring-partner.
Cet apprentissage de la galanterie est un simple retour à nos sources en vérité, car l’Est est comme devenu le sanctuaire de la galanterie universelle… qui fut forgée en France au Moyen-Âge, perfectionnée au 17ème siècle, diffusée mondialement et sans cesse raffinée… avant d’être désapprise à nos parents.
Antoine Monnier
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL
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