Cela va en choquer plus d’un, mais le MGTOW ne prônent pas seulement une lutte, une solidarité masculine, une résistance face à la dictature des pensées, sexistes et féministes qui s’installe, mais une concentration sur l’homme, une exclusivité. La fameuse dictature évoquée est d’ailleurs terrible, car en brisant l’association naturelle des femmes et des hommes, elle génère de la solitude, des centaines de milliers de divorces, broie des millions d’enfants et engendre des injustices, la prolifération de business pendables et parallèles comme celui des cabinets d’avocats vivant du malheur des gens. Cette stigmatisation de l’homme, montré du doigt, condamné et accusé, a créé des doutes, un effondrement de la confiance de nombreuses personnes, des difficultés pour les hommes de découvrir l’âme sœur, la perte de repères historiques, notamment avec la négation du mot Père dans le code civil. Il n’y a plus ni mari, ni père, ni homme, juste un vide, un hypothétique parent qui toujours doit être égal, doit être semblable à la femme. Tout ce qui dépasse est attaqué, tout ce qui n’est pas théorisé comme égalitaire, proportionnel, identique est chassé par les mots, par une certaine propagande et se traduit par des comportements féminins agressifs, tendancieux et destructeurs.
L’agression ne veut pas dire seulement des coups, des paroles cyniques, acides ou vulgaires, ici nous parlons d’une agression plus subtile. Par l’insinuation, par l’ambiance créée par les médias, par des décennies d’inversement des valeurs, ou de destructions des codes précédents, l’homme qui se risquerait à des propos contraires, critiques ou même qui voudrait entrer dans un simple débat, est immédiatement suspect. La déferlante se fait alors par la société elle-même, caricature du « macho », du « beauf », du rétrograde, du rural et s’il le faut, du fasciste, du fanatique religieux. Devant un tel armement sexiste, l’homme n’a plus d’autre choix que de jouer une comédie contre sa propre nature. Désarmé, il doit subir dans 60 à 70 % des cas le départ de sa compagne, de son épouse, être laminé dans une bataille juridique et parfois dépouillé de ses biens, sans parler du plus cruel, le chantage aux enfants, ou les coupures, les interdictions, les restrictions de contacts avec la chair de sa chair.
C’est l’explication de l’explosion de la consommation d’antidépresseurs dans les sociétés contemporaines, l’exponentielle courbe des arrêts maladies, dépressions chroniques, dérives des paradis artificiels, du tabac, en passant par les médicaments, les drogues ou l’alcool. Pour éviter cette glissade dans le sordide, les hommes qui ont trouvé les forces de rester debout, doivent pour la plupart s’enfermer dans d’autres rôles, se plonger dans leurs carrières, s’assommer au travail, se disperser dans l’hyper activité associative, voire s’imposer d’être des « surhommes », à travers des sports, des activités extrêmes, pour avoir ne serait-ce qu’une petite chance d’être dans « les bons ». Dans la réalité des faits, l’homme considéré comme bon, doit donc être sportif, prenant soin de soi, élégant, socialement réalisé, financièrement intéressant, voyageur, polyglotte, cultivé, attentionné, homme d’intérieur, cuisinier, serviteur, jardinier, chauffeur, effacé mais fort d’apparence. Il doit être tout, mais surtout rien. Ceci déclenche chez les plus jeunes, une frénésie de voyages, d’aventures, d’expérimentations, dans l’idée que le partenaire est un bien de consommation, que carrières, argents et expériences viennent avant la construction d’un couple ou d’une famille. Dès lors, les hommes et les femmes qui se réalisaient ensemble, dans le soutien, l’amour, qui pouvaient aller plus loin par le support attentionné de leur moitié, tous sont seuls, dans l’individualisme, la pauvreté sentimentale, l’égoïsme, la consommation et la manipulation de l’autre. Fini l’altruisme place au contrôle des autres, pour ses propres fins, et son propre avantage, pour paraître, pour briller… et pour passer à autre chose selon les besoins, les situations ou les plans d’intérêts.
Le MGTOW est une triste réponse à ce monde, ce sont des hommes qui ont fait le constat que les relations sérieuses avec les femmes comportaient désormais des dangers très grands, pour les hommes. Selon cette théorie de société, les femmes seraient donc un danger pour l’intégrité des hommes, comporteraient en elles de grandes chances de plonger l’immense majorité des hommes dans des situations conflictuelles, de pertes de temps, d’argent, d’énergie, voire des possibilités de frein de développement personnel, de retour en arrière, d’appauvrissement et de naufrage psychologique. Selon cette philosophie, les femmes seraient donc à écarter d’une vie, en y ajoutant ainsi la paternité, selon un programme d’évolution de cinq niveaux. Le premier niveau MGTOW est celui de la prise de conscience par les hommes que l’égalité des sexes est un mensonge de propagande dans un grand tout manipulateur (niveau 0). Le second niveau de MGTOW est le rejet des relations à longs termes avec des femmes. Dès lors, ces hommes ne rechercheront que des aventures sexuelles ou de relations courtes de quelques semaines ou mois, dans l’idée de bloquer les dangers du féminin (niveau 1).
Mais les premiers niveaux s’ajoutent à trois autres, notamment bientôt le rejet y compris des relations à court terme, parfois même les relations sexuelles sans lendemain et d’une nuit (niveau 2). Les deux derniers niveaux sont d’abord un désengagement économique, dans un refus de gagner plus d’argent que celui nécessaire à son existence (niveau 3), et enfin vient en dernier lieu le désengagement de la société, avec un refus net d’interagir dans son entourage, non seulement dans ses devoirs de citoyens, mais aussi de citoyens actifs, associations ou autres, c’est la dernière étape pour se libérer et atteindre le niveau optimum du MGTOW. Tout ce parcours vise à reprendre le contrôle de son existence, à se replacer au centre, et au final à avancer dans une direction totalement erronée, car tout à fait similaire dans son essence au féminisme. En se cloisonnant au célibat, à des relations sexuelles payées avec des prostituées. C’est le niveau extrême d’une réponse inadéquate et résultat logique à l’œuvre de destruction de la séparation de l’homme d’avec la femme. Il est très intéressant de penser que sans le savoir nous recevons régulièrement des messages qui nous poussent à adopter des franges du programme MGTOW.
Les médias parlent de « partenaires » pour définir celui ou celle qui partagera votre lit, et l’idéologie dominante destructrice peut s’exprimer de bien des façons pernicieuses, par la publicité, par des émissions radios, des magazines, des images, des bandes-dessinées, le tout se répandant ensuite dans la société par les écrans, les panneaux d’affichages, les nuisances citadines, et très vite dans les discours, les rencontres, les débats, les discussions de comptoir. Le mouvement féministe sexiste, à l’image par exemple des FEMENS, a désormais son pendant masculin le MGTOW. L’immense majorité des hommes heureusement ne tomberont jamais dans l’une ou l’autre des dérives. La vraie réponse à la situation de la condition masculine, c’est avant tout de rester soit même, de se réaliser en recherchant à le faire accompagné, et non seul, ou isolé, ou dans un parcours désordonné. La réalité des hommes occidentaux, c’est aussi de se trouver supérieur en nombre par rapport aux femmes, comme c’est le cas de la France, avec 105 hommes pour 100 femmes. Mathématiquement parlant, avec toutes les bonnes volontés du monde, les Occidentaux ne peuvent donc pas tous découvrir une compagne, une épouse.
Dès lors, en situation de départ, de rupture, de divorce, les hommes auront d’importantes difficultés à découvrir des femmes se trouvant disponibles, normales, aimantes et désireuses de construire des projets véritables. Dans l’ambiance sexiste, beaucoup de femmes, souvent et même la plupart du temps inconsciemment, vont construire des stratégies de développement personnel à sens unique. L’homme qui aura épuisé les possibilités d’apport à son évolution, sera alors impitoyablement débarqué, avec en sus toute une procédure accusatrice, et une volonté de déposséder, de prendre, d’appropriations. Certains sociologues vont mêmes dans le sens d’une fin du couple unique, comme le théorise déjà assez durement des gens comme Stéphane Édouard. Selon lui, l’homme doit tenir pour juste et acquis le fait qu’il connaîtra non plus une grande histoire, mais deux, trois, quatre ou cinq dans sa vie, et que comme pour le domaine professionnel, l’homme doit s’adapter à ce fait et se conditionner pour changer régulièrement de femmes, voire même apprendre à envisager les départs par mesure de prophylaxie, les motiver et les provoquer avant d’être en faiblesse et pour avoir l’initiative. De fait, nous découvrons que si la femme avance dans une direction dangereuse, les hommes, pour d’autres raisons toutefois assez similaires, y courent désormais au galop. Certains, l’immense majorité n’ont pas le choix et par mimétisme et adaptation naturelle avancent « masqués » ou se glissent dans le moule majoritaire sociétal.
Ainsi pour éviter de passer pour un ringard, pour avoir une chance d’être au moins accompagné, même seulement pour quelques années par une femme, des hommes jouent un rôle, singent ce qu’ils ne sont pas. C’est sans doute par ailleurs l’immense succès des sites de rencontres, où, de l’aveu de beaucoup, la misère sentimentale des hommes est immense, ils sont des centaines, des milliers, des millions sur ces sites, pour finalement bien moins de femmes. Entre être le trompé ou le trompeur, certains hommes préfèrent le second rôle, dans l’idée que la vie étant trop courte, autant « profiter », qui n’aura pas entendu 100 fois ce discours d’autres personnes ? « Tu es jeune, profites-en ! ». Mais profiter de quoi ? De sexe, de personnes, des possibilités et des biens d’autres personnes ? Voilà finalement l’alternative. Cette dernière est si triste qu’elle explique aussi le succès des émissions de télé-réalité comme l’Amour est dans le Pré. Chaque personne, femmes et hommes compris s’identifient d’autant plus facilement à cette recherche d’un amour impossible, du grand amour, du coup de foudre.
A l’Agence CQMI, au moins deux couples, celui du fondateur, Antoine et son épouse ukrainienne Borislava, et celui d’Hervé et son épouse Russe Aliona, montrent qu’il existe une autre voie, un autre chemin que la fatalité du monde occidental. Cette expérience c’est celui de la rencontre d’une femme slave, ukrainienne ou russe, avec qui vous construirez enfin une vraie histoire d’amour, une vraie famille. Si le divorce n’épargne pas, ainsi que cette lutte sexiste (les FEMENS ne sont-elles pas d’Ukraine ?) le monde slave, la résistance de ce dernier à ce modèle est très forte, tant du côté de la population, que des hommes et surtout des femmes. Si certaines parmi les plus jeunes, les moins expérimentées expriment leur enthousiasme sur la condition de la femme, ce qui d’ailleurs ne peut être contredit, elles ignorent alors la situation réelle, tout en connaissant beaucoup des déviances proposées en Occident par ce féminisme dévoyé. Beaucoup des femmes slaves, et la quasi-totalité des femmes adhérentes au CQMI seront toutefois dans l’idée de la famille, de la vraie égalité des hommes et des femmes, à savoir chacune des deux personnes du couple posé dans son rôle, dû à sa condition, dans le partage, l’entraide, la construction, l’épaulement, le soutien. Plus que personne, une femme slave, russe ou ukrainienne sera dans l’idée justement d’accompagner, de soutenir son homme, avec des exigences toutefois égales à leur investissement.
En effet, contrairement aux idées préconçues, les femmes slaves ne seront pas des potiches, des plantes vertes, passives, dociles et manipulables, ce sera même tout le contraire. Elles attendront des hommes, de leur homme, une force de caractère, une justesse de décision, une capacité à protéger, soutenir, entourer et appuyer une femme, de toutes les forces de son moi, de sa personne, de ses possibilités… sans qu’il soit question d’un retour, d’une addition à présenter. Avec cette capacité à vous accompagner, à vous défendre, à vous imaginer en permanence à son côté, une femme russe, ukrainienne, slave, se coupera littéralement en quatre pour son mari. Cette immense force de « lionne », aura évidemment quelques manifestations dont les hommes occidentaux n’auront que peu l’habitude : jalousie, force de l’engagement, des actes et jusque dans des manifestations ostentatoires très touchantes, parfois exagérées, mais toujours amoureuses, aimantes. Ceux qui sauront aimer une femme slave, la chérir, et en être chéri, découvriront un bonheur qu’ils n’auront jamais connu, ou même n’avaient pas même imaginé l’existence. MGTOW, FEMENS, sexistes de tous les pays… unis dans une cause désordonnée, voilà des choses que vous laisserez sur le bord de la route. A travers les vidéos d’Antoine Monnier, du CQMI, vous découvrirez qu’il existe d’autres alternatives que celles pauvres qui seront les vôtres si vous ne réagissez pas. Une réaction peut déclencher une série d’autres, une chaîne, et moi, en tant qu’auteur, je n’ai jamais regretté de toute mon existence d’en avoir motivé la première étincelle… qui fut un feu, un feu doucereux et rassurant, source d’un immense bonheur. Celui de la seule chose qui vaille en ce monde, l’amour, creuset de la vie, de la famille, de la naissance, de l’enfant et de la continuité, celui de votre avenir !
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL