Cher Ami,
Je me suis décidé à écrire cette lettre à la suite d'une certaine confusion que je décèle chez nos lecteurs :
- Antoine, quand organiserez-vous le prochain voyage de groupe à Kiev ?
- ...
Un voyage de groupe à Kiev cet été ?
L'idée est intéressante.
Entre deux missiles, une pause café avec votre assistante pour parler de vos rencontres :
- Olesiya ne pourra pas venir à la rencontre. Son train a été bombardé hier, on a perdu contact avec elle...
Non, il n'y aura pas de voyage de groupe à Kiev cet été.
Pour la plupart des hommes occidentaux, la guerre est une notion abstraite, qui n'a rien de matériel.
Il est donc temps de clarifier ce qui se passe réellement pour les clients de l'agence qui veulent rencontrer une femme ukrainienne cet été.
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La réponse est affirmative. Oui, nous sommes toujours en opération.
Notre personnel en Ukraine continue de travailler et de procéder aux inscriptions des femmes sur une base journalière.
Notre base de données est entièrement remise à jour avec la location physique des adhérentes.
J'ai également procédé à un gros nettoyage de la base des clients masculins pour ne garder visible que les profils des hommes ayant un abonnement actif, ce qui donne beaucoup plus de visibilité aux nouveaux inscrits.
Vous pouvez consulter les nouvelles femmes inscrites de manière quotidienne sur notre page Facebook : Agence CQMI.
Lorsque vous êtes inscrit dans l'agence avec un abonnement payant, nous appelons les adhérentes que vous voulez contacter.
Vous obtenez des réponses à vos demandes dans un délai raisonnable.
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Cette question est intéressante.
Nous avions d'ailleurs interviewé une femme qui s'était mariée simplement pour fuir la guerre.
Plusieurs hommes me l'ont posée.
C'est arrivé à quelques reprises que certaines femmes utilisent le prétexte de la guerre pour accepter toutes les demandes.
Toutefois, elles sont assez faciles à détecter.
Elles acceptent uniquement pour demander un support financier.
Si vous proposez une aide logistique, elles disparaitront.
Voilà pourquoi, même en temps de guerre, je ne recommande pas vraiment d'apporter une aide financière tant que vous n'aurez pas eu la chance de la rencontrer en personne.
Il existe des cas d'exceptions de femmes que ma femme connait personnellement.
Cela se discute au cas par cas.
Pas de généralisation :-)
Si une femme n'a pas le moindre intérêt pour vous, elle ne prendra pas le risque de venir chez vous simplement pour fuir son pays.
Demander de l'argent par internet et déménager dans un pays étranger sont deux choses complètement différentes en termes d'impact dans sa vie et celle de ses enfants.
Si vous suivez régulièrement les articles du CQMI, vous avez probablement une bonne assise psychologique pour détecter les fraudeuses.
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La réponse est négative.
L'Ukraine est un pays en guerre, ravagé par les bombes.
Votre présence n'y est pas requise.
Ce sont les femmes qui voyagent hors d'Ukraine pour faire les rencontres.
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Ce sont les femmes qui voyagent dans votre pays.
Ou alors certains hommes voyagent en Pologne.
Les femmes célibataires sont parfois éparpillées dans les pays de toute l'Europe.
Les rencontres peuvent se faire donc un peu partout, mais pas en Ukraine.
Notez également la présence d'une quantité non négligeable de nos adhérentes en France et en Belgique.
Le cas du Canada est un peu plus complexe, car c'est beaucoup plus difficile pour les femmes qui doivent obtenir un VISA dans une ambassade canadienne et ensuite acheter un billet d'avion pour le Canada.
Pour vous donner une idée, le Canada a accordé presque 150.000 VISAS aux femmes ukrainiennes et leurs enfants mais seuls 30.000 sont arrivés au Canada.
Le prix du billet, trouver un endroit pour dormir, la distance, le climat froid sont autant de facteurs dissuasifs.
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C'est aussi une bonne question.
Après tout, les femmes sont-elles dans un état psychologique suffisamment stable pour former une union durable ?
Et la réponse est plutôt contre-intuitive.
J'ai consacré un article entier sur le sujet si cela vous intéresse : peut-on s'aimer et se marier en temps de guerre ?
La réalité des faits est que nous formons en moyenne beaucoup plus de couples depuis le début de la guerre.
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Même après avoir lu l'article plus haut, certains restent sceptiques :
- C'est bien beau tout cela mais ces unions ne sont-elles pas destinées à se terminer dès que la guerre finira ?
C'est une question qui revient assez souvent.
Qu'en pensez-vous ?
Malheureusement, je n'ai pas de réponse à cette question, car la guerre n'est pas terminée.
Si vous voulez mon opinion, mon pronostic est plutôt sombre.
La guerre va durer encore pour de longues années.
Je serais surpris que la guerre se termine rapidement.
Et non seulement je pense que la guerre va durer, je pense aussi que nous allons vivre une crise économique très profonde dans nos pays occidentaux.
À l'échelle du monde entier, tout est en train de basculer.
Dans un article précédent, je vous parlais de la série : Game of Thrones.
Winter is coming (l'hiver s'en vient !)
Préparez-vous à des conditions de plus en plus difficiles.
Or, le mariage et la famille forment une protection redoutable pour les périodes troubles.
Quand le monde autour de soi vacille, on cherche des repères solides.
La famille en est un, et cela est indiscutable.
Lisez le livre Sapiens : une brève histoire de l'humanité.
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C'est un phénomène encore plus intéressant qui résulte de la guerre en Ukraine.
Plusieurs hommes m'ont contacté pour me décrire le calvaire qu'ils vivaient dans leur relation avec leur copine russe.
L'un au Canada qui essaye pour la cinquième fois d'obtenir un VISA touristique pour sa copine qu'il n'a pas vue depuis 2 ans.
Je me suis d'ailleurs posé la question si les deux tourtereaux se reverront un jour.
Un autre homme en France qui me parle du jugement négatif dont sa copine est victime et qui souhaite retourner en Russie.
Un homme français ou canadien doit-il aller vivre en Russie pour vivre sa relation avec une femme russe ?
Au risque de sa vie comme le pauvre Yoann Barbereau ?
Je repense souvent à cet homme québécois qui m'a appelé à quelques reprises.
À l'époque, la première fois qu'il m'a appelé c'était au début de l'Agence CQMI.
Il avait dépensé plus de 15.000 $ en frais d'avocat pour tenter de faire venir sa conjointe russe au Québec.
Mais c'était avant la guerre !
Imaginez un peu la galère maintenant...
Ensuite, il m'avait rappelé pour m'expliquer qu'ils avaient décidé de vivre en Turquie.
Un choix qui ne l'emballait pas forcément car il a une famille importante au Québec et des enfants d'un premier mariage.
Le choix de vivre en Russie ne lui semblait pas sécuritaire.
Le drame de cette histoire c'est qu'il m'avait avoué un peu confus que lorsqu'il s'était inscrit dans son site de rencontre russe, il ne savait pas qu'il existait une différence entre une femme russe et une femme ukrainienne.
Une confusion qui lui aura valu des années de souffrance, des dépenses considérables et même un exil loin de sa famille...
Ça fait réfléchir.
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- nous sommes toujours en activité
- il n'y a pas de voyage de groupe prévu cet été
- la base de donnée a été nettoyée et mise à jour autant du côté des hommes que des femmes
- les femmes donnent des réponses dans un délai raisonnable
- plus de couples formés depuis la guerre
- attention aux femmes qui acceptent trop vite les demandes pour demander de l'argent
- éviter d'envoyer de l'argent
- les rencontres se déroulent en Europe (hors de l'Ukraine)
- les hommes canadiens ont de la facilité pour inviter leur correspondante donc pas besoin de voyager.
- apprenez à faire la différence entre une femme russe et une femme ukrainienne
Je vous souhaite un bon week-end en santé !
Antoine.
A étudié à CQPNL Centre québécois de PNL
